Jeu vidéo

Avec le soutien du CNC, de la CDC et du mécanisme de garantie du FEI, l’IFCIC accompagne le financement des entreprises du jeu vidéo grâce à deux dispositifs : la garantie bancaire et les prêts participatifs.

L’IFCIC enregistre en 2019 une baisse de son activité en faveur du secteur du jeu vidéo de 13%, avec un volume de prêts garantis et octroyés de 4,4 M€. La baisse s’observe uniquement sur l’octroi de prêts participatifs avec la réalisation d’une opération de moins qu’en 2018. En revanche, la dynamique du secteur du jeu vidéo permet aux entreprises d’accéder de mieux en mieux au crédit bancaire, ce qui est confirmé par la croissance de l’activité de garantie. La part des interventions en prêt de l’IFCIC reste cependant majoritaire (57% des montants des crédits garantis et octroyés) et la nature des interventions en garantie (crédits adossés à des créances d’Etat comme le crédit d’impôt jeu vidéo par exemple - 30% de l’activité) illustre que l’accès au financement reste encore un sujet pour les studios de jeu vidéo.

L’offre de prêts participatifs octroyés par l’IFCIC continue de satisfaire une demande continue avec un volume de prêts octroyés en retrait par rapport à 2018 mais en progression par rapport à 2017, à 2,5 M€. S’agissant de quasi-fonds propres, ils sont intervenus la plupart du temps concomitamment à des levées de fonds et/ou des prêts bancaires garantis par l’IFCIC.

Les interventions de l’IFCIC ont permis de financer le développement des entreprises, leur structuration face à un marché en croissance (50% des interventions), le financement de la création de nouveaux jeux vidéo (40%), soit par des crédits dédiés, soit par du relais de crédit d’impôt jeu vidéo, ainsi qu’une opération de croissance externe. Les bénéficiaires sont exclusivement des studios de développement de jeux, dont 20% se consacrent aux jeux sur mobile.

Les financements consentis au secteur s’articulent entre des prêts à moyen long terme (incluant les prêts participatifs dont la vocation est de permettre une structuration de l’entreprise grâce notamment à une franchise de remboursement de 2 ans maximum) et des ouvertures de crédits garanties par l’IFCIC, permettant de relayer des créances (crédit d’impôt jeu vidéo, par exemple).