CGEV
Malgré notre expérience, et le fait que nous poursuivions une activité déjà existante, je ne pense pas que les banques nous auraient accompagnés sans la garantie de l'IFCIC.
Alain Carsoux, Fondateur
Q. Alain Carsoux, comment est née la Compagnie Générale des Effets Visuels ?
R. J’animais une équipe de production d’effets spéciaux chez Duran Duboi (Groupe Quinta). Le groupe a été liquidé en décembre 2011, du jour au lendemain. Nous avons très vite décidé au sein de l’équipe de nous associer pour nous donner une chance de poursuivre notre activité avec notre propre structure.
Q. Quels étaient vos besoins de financement ?
R. Notre carnet de commandes était dès le départ bien rempli, mais nous avons dû d’abord louer notre équipement à une société « amie ». Comme cette solution ne pouvait être que provisoire, il nous fallait financer l’ensemble du matériel (principalement de l’équipement informatique) dont a besoin aujourd’hui une équipe de réalisation d’effets visuels telle que la nôtre.
Q. Comment avez-vous connu l’IFCIC ?
R. L’IFCIC m’a été présenté par l’intermédiaire d’un établissement spécialisé dans le financement de la production auprès de qui j’avais été introduit par mon banquier « traditionnel ».
Q. Dans un contexte difficile pour les industries techniques du cinéma, pensez-vous que les banques vous auraient accompagné sans le soutien de l’IFCIC ?
R. Le besoin de financement était important et notre jeune société n’avait pas encore de bilan à présenter. Malgré notre expérience, et le fait que nous poursuivions une activité déjà existante, je ne pense pas que les banques nous auraient accompagnés sans garantie. La CGEV est un projet culturel qui évolue dans un secteur globalement en difficulté, alors même que notre activité spécifique ne souffre pas mais bénéficie au contraire grandement de la transition vers le numérique. Ainsi, bien que notre banquier nous connaisse et nous soutienne, il a dû apporter des garanties solides sur nos crédits : l’IFCIC était la solution parfaite ! Et rapide !
Q. Quelle pourrait être la suite de cette première expérience avec l’IFCIC ?
R. En rencontrant les équipes de l’IFCIC, nous avons découvert la qualité de leur expertise sectorielle. Nous n’hésiterons donc pas à leur demander conseil lorsque nous serons confrontés à de nouveaux besoins financiers. L’IFCIC est désormais un véritable partenaire qui, en « rassurant » notre banque, nous permet de nous concentrer sur notre cœur de métier.