Presse et médias

Financer la trésorerie/le BFR des éditeurs de presse

Les besoins de trésorerie des éditeurs de presse varient en fonction du mode de diffusion des titres (physique, en ligne, omnicanale), de leur périodicité et des modèles d’affaires (abonnement, financement par la publicité, ventes en kiosques, prestations externes et de services…).

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des éditeurs de presse grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle de production et de commercialisation des titres d’autres besoins (ex. structuration, seuil d’accès à la rentabilité) afin de mettre en place des financements adaptés
  • Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à partir d’un certain niveau d’activité (auparavant le besoin relève plus de la création d’activité)
  • Ces financements peuvent prendre la forme de crédits court terme (intervention de l’Ifcic uniquement en garantie) : ils ont alors vocation à être reconduits et adaptés au niveau d’activité de l’entreprise. Ce type d’intervention est appropriée lorsque l’exploitation génère un besoin en fonds de roulement (ex. titres vendus largement en kiosque, pour lesquels les frais d’impression notamment doivent être assumés avant les recettes)
  • Les prêts à moyen terme (ex. 2 à 4 ans), bancaire et Ifcic, sont envisagés généralement dans des situations de croissance d’activité
  • L’intervention en prêt de l’Ifcic est particulièrement pertinente si l’accroissement du BFR est important (ex. franchissement d’un seuil d’activité ou évolution dans le business model)

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