Cinéma et audiovisuel

Cinéma et audiovisuel constituent des secteurs d’excellence française. Ils sont animés par de nombreux acteurs : producteurs, distributeurs et exportateurs, exploitants de salles, industries techniques, studios d’animation, formation et écoles, agences artistiques…

Ces acteurs font partie d’un écosystème complexe, encadré par une politique publique volontariste de soutien à la création indépendante et à la diversité culturelle. Cette politique a modelé en grande partie la chaîne de valeur de cette industrie : mécanismes d’accompagnement public opérés par le CNC, obligations d’investissements d’acteurs privés, chronologie des médias… Elle est aujourd’hui questionnée par les nouvelles pratiques de diffusion et de consommation de l’image issues du numérique, et par le rôle croissant des acteurs transnationaux, notamment les plateformes vidéo.

Partenaire historique du cinéma et de l’audiovisuel depuis sa création, l’Ifcic fait régulièrement évoluer ses outils financiers, la garantie et le prêt, pour accompagner les acteurs du secteur en France et en Europe à travers ces mutations, dans tous leurs besoins de financement.

Exemples de projets financés

Production cinématographique et audiovisuelle

La production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles est au cœur de l’activité de la filière. Dans un marché mondialisé, les canaux d’accès au public ont été multipliés, bouleversant les pratiques de consommation et décuplant la demande de contenus originaux. Ce contexte est riche d’opportunités pour les sociétés de production indépendantes, qui jouent un rôle crucial dans le renouvellement de l’offre et la préservation de la diversité culturelle. Mais il suppose aussi une plus grande prise de risque en amont de la production, dans le développement de projets ambitieux, ainsi qu’un effort d’investissements structurels pour adapter les entreprises à la nouvelle demande.

À côté de la garantie, son outil traditionnel d’aide au financement de la production, et en complément des financements opérés notamment par les établissements de crédits spécialisés du secteur, l’Ifcic a développé son offre de prêts directs (prêts participatifs) pour soutenir les sociétés de production dans leurs développements stratégiques et leurs mutations.

L’Ifcic facilite ainsi l’accès au financement des sociétés de production cinématographique et audiovisuelle grâce à ses deux outils de financement : la garantie et le prêt participatif.

Distribution/édition et exportation

Maillons essentiels de la rencontre des œuvres et de leur public, les sociétés de distribution et d’exportation sélectionnent et souvent participent au financement des œuvres en amont, avant de définir et mettre en œuvre leurs stratégies de commercialisation. Elles travaillent à toucher de nouveaux publics et renouveler l’audience des œuvres, à travers des stratégies marketing et de communication intégrant toujours plus les outils du numérique.

Elles aussi connaissent aujourd’hui des évolutions majeures suite à l’apparition des plateformes, qui modifient les habitudes de consommation.

Les distributeurs éprouvent un besoin de financement récurrent lié aux minimums garantis versés pour l’acquisition des droits de représentation des œuvres, en plus des frais de fonctionnement et de développement de leurs entreprises.

L’Ifcic facilite l’accès au financement des sociétés de distribution et d’exportation grâce à ses deux outils de financement : la garantie et le prêt (prêts participatif en accompagnement de développements stratégiques -ex. diversification vers la coproduction, mise en œuvre d’outils de marketing numérique- et prêts à l’exportation de films et de programmes audiovisuels assortis d’une subvention conditionnelle, en partenariat avec le CNC).

Exploitants de salles

Lieux originels de la diffusion des œuvres cinématographiques, les salles de cinéma constituent en France la première sortie culturelle en termes de fréquentation. Le parc des salles françaises est marqué par son intense maillage territorial et l’excellence de ses conditions d’accueil.

Les mutations du marché et en particulier le développement des plateformes conduisent les exploitants de salles à investir et optimiser l’expérience qu’ils proposent. L’animation constitue notamment un enjeu important de fidélisation des publics.

Les besoins de financement des exploitants s’expriment essentiellement à moyen ou long terme : création de nouveaux complexes, travaux et aménagements en lien avec la diminution de l’empreinte carbone… La problématique de la transmission constitue également un enjeu important pour le maintien d’un tissu dynamique de salles indépendantes.

L’Ifcic facilite l’accès au financement des exploitants de salles de cinéma grâce à ses deux outils de financement : la garantie et le prêt.

Industries techniques et vidéo à la demande

Les mutations du secteur du cinéma et de l’audiovisuel ont entraîné une profonde recomposition de la filière des industries techniques. Si la révolution numérique a rendu certains métiers obsolètes, elle en a créé de nombreux autres, fortement générateurs d’emplois qualifiés. La filière, particulièrement stimulée par le dynamisme de la production, est constituée d’une grande diversité de métiers : postproduction, son, effets spéciaux, studios de tournage et d’animation, innovation…

Les besoins de financement du secteur sont variés, à l’image de ses acteurs divers : financement à court terme du poste client, investissements matériels et structurels, diversification et internationalisation…

L’Ifcic facilite l’accès au financement des industries techniques de l’image et du son et des entreprises de la vidéo à la demande grâce à ses deux outils de financement : la garantie et le prêt.

Agences artistiques, formation…

L’Ifcic a vocation à accompagner l’ensemble de la filière cinématographique et audiovisuelle dans tous ses besoins de financement : création, structuration, développement, investissements matériels et immatériels, reprise et transmission d’entreprises, trésorerie… L’expertise de l’Ifcic favorise la mise en place de financements pertinents, adaptés aux besoins de chaque projet et chaque entreprise.

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des agences artistiques, écoles et centres de formation ainsi que de toutes les entreprises et associations actives dans les domaines du cinéma et de l’audiovisuel grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.

Garantie

La garantie de l’Ifcic favorise l’engagement des banques envers les entreprises et associations du secteur cinématographique et audiovisuel. Première solution généralement envisagée par l’Ifcic pour accompagner un projet, elle constitue souvent un « déclencheur » décisif de l’intervention des banques.

La garantie s’applique à tous types de crédits (court, moyen et long terme, crédit-bail…) et engagements bancaires, pour tous les besoins de financement des entreprises. Ses modalités (taux de garantie notamment) diffèrent entre l’accompagnement de crédits liés au développement et à la production des œuvres et de crédits liés au financement des entreprises.

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Prêt

Les prêts de l’Ifcic interviennent lorsqu’un projet nécessite un accompagnement renforcé. Ils ont vocation à favoriser un effet de levier sur d’autres ressources, en particulier bancaires, et agissent souvent en complément de la garantie.

Les prêts de l’Ifcic sont remboursables à court (minimum 12 mois), moyen ou long terme (durée maximale de 10 ans) selon l’objet du financement. Ils ne comportent aucune sûreté (ex. nantissement de fonds commerce ou caution personnelle). Selon la nature des projets financés, ils peuvent prendre la forme d’un financement participatif (prêts participatifs assimilable à des quasi fonds propres).

En complément du soutien des établissements de crédits spécialisés, les prêts en faveur des producteurs et distributeurs cinématographiques et audiovisuels, destinés à accompagner des besoins de financement structurels d’acteurs confirmés, revêtent systématiquement un caractère participatif.

D’une durée maximum de 4 ans, les prêts à destination des exportateurs de films et de programmes audiovisuels visent à faciliter une politique d’acquisition ambitieuse (minima garantis, dépenses de prospection et de promotion à l’international). Pour les entreprises indépendantes de tout éditeur de service de télévision ou de médias audiovisuels à la demande, ces prêts peuvent être assorti d’une demande distincte de subvention conditionnelle, transmise pour instruction au CNC.

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