Financer la reprise d’entreprises culturelles et créatives

Les opérations de reprises et transmissions d’entreprises reposent sur un historique d’activité qui permet généralement d’envisager un recours à l’emprunt.

La valorisation des entreprises culturelles et le potentiel de l’opération se fondent notamment sur des éléments immatériels complexes à apprécier. Par ailleurs, les apports des repreneurs peuvent être limités au regard du coût de l’opération. L’intervention de l’Ifcic, établissement spécialisé, est souvent déterminante.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la reprise d’entreprises culturelles grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire (taux de garantie majoré pour ces opérations) et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Multiplier les partenaires autour de l’opération de reprise : dispositifs d’aides (en particulier sectoriels), investisseurs, partenaires industriels et commerciaux, clients….
  • Évaluer précisément la capacité de remboursement de la dette liée à la reprise pour préserver la trésorerie de l’entreprise (et pouvoir faire face à des imprévus)
  • Laisser une marge sur la réalisation des données prévisionnelles
  • L’opération peut offrir aux banques des sûretés qui favorisent leur engagement (ex. nantissement du fonds de commerce) : l’intervention en garantie de l’Ifcic (taux majoré) et/ou en co-financement est alors à privilégier
  • Les crédits destinés à financer les opérations de reprises d’entreprises sont généralement remboursables à moyen terme ou long terme (ex. 6 à 10 ans)