Patrimoine, musées et architecture

Financer la trésorerie/le BFR des agences d’architecture

Entreprises de service aux structures généralement agiles, les agences d’architecture expriment peu de besoin de financement lié au cycle de production de leurs études. La (ou les) réponse(s) à des appels d’offres ambitieux peut générer des besoins de financement ponctuels mais ceux-ci participent plutôt de logiques de développement que de financement du cycle d’exploitation.

Toutefois, en fonction de modèles particuliers ou d’aléas, certaines entreprises du secteur peuvent connaître des besoins de trésorerie, récurrents ou ponctuels.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises du secteur de l’architecture grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle de production/commercialisation d’autres besoins (ex. structuration, seuil d’accès à la rentabilité) afin de mettre en place des financements adaptés
  • Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à partir d’un certain niveau d’activité (auparavant le besoin relève plus de la création d’activité)
  • Ces financements peuvent prendre la forme de crédits court terme (intervention de l’Ifcic uniquement en garantie) : ils ont alors vocation à être reconduits et adaptés au niveau d’activité de l’entreprise
  • Les prêts à moyen terme (ex. 2 à 4 ans), bancaire et Ifcic, sont envisagés généralement dans des situations ou des perspectives de croissance d’activité ou lorsque l’économie de l’agence permet de lisser dans le temps un à-coup ponctuel de trésorerie
  • L’intervention en prêt de l’Ifcic est particulièrement pertinente si l’accroissement du BFR est important (ex. franchissement d’un seuil d’activité ou évolution dans le business model)

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