Musique
Financer la trésorerie/le BFR des éditeurs de musique
Dans un contexte favorable à une bonne valorisation des droits avec la démocratisation du streaming, les éditeurs peuvent rencontrer des besoins croissants de trésorerie, notamment pour financer des avances dans le cadre de l’acquisition de nouveaux artistes.
Les éditeurs investissent par ailleurs dans de jeunes artistes en développement pour lesquels le retour sur investissement peut être long.
L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des éditeurs de musique grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.
Bonnes pratiques
- Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle d’acquisition et développement d’artistes d’autres besoins (ex. structuration, seuil d’accès à la rentabilité) afin de mettre en place des financements adaptés
- D’autres ressources doivent être mobilisées en parallèle du crédit : autofinancement, subventions et aides, crédit d’impôt….
- Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à partir d’un certain niveau d’activité (auparavant le besoin relève plus de la création d’activité) et pour un panel d’artistes (diffusion du risque commercial)
- Pour les éditeurs, ces financements prennent souvent la forme de crédits à moyen terme (ex. 2 à 4 ans). Des crédits à court terme sont également envisageables (intervention de l’Ifcic uniquement en garantie) : ils ont alors vocation à être reconduits et adaptés au niveau d’activité de l’entreprise.
- L’intervention en prêt de l’Ifcic est particulièrement pertinente si l’accroissement du BFR est important (ex. franchissement d’un seuil d’activité ou évolution dans le business model)