Cinéma et Audiovisuel

Financer la trésorerie/le BFR des éditeurs et distributeurs de films et programmes audiovisuels

Le besoin en fonds de roulement (BFR) des sociétés de distribution et d’exportation de films et programmes audiovisuels provient des dépenses qu’elles doivent engager à la fois pour disposer des droits de représentation des œuvres (coproduction, acquisition de droits) et pour en assurer la commercialisation et la diffusion.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des distributeurs et exportateurs de films et programmes audiovisuels grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt (prêts participatifs -ex. financement du BFR lié à des développements stratégiques- et prêts spécifiques en faveur des exportateurs de films et programmes audiovisuels, en partenariat avec le CNC).

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle d’exploitation d’autres besoins (ex. structuration) afin de mettre en place des financements adaptés
  • Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à partir d’un certain niveau d’activité / d’expérience de la société (auparavant le besoin relève plus de la création d’activité)
  • Ces financements sont généralement portés par les établissements de crédits spécialisés du secteur qui appuient leur engagement sur le nantissement des catalogues d’œuvres représentées
  • L’Ifcic, en partenariat avec le CNC, peut intervenir en prêt à moyen terme en faveur du financement du coût de représentation d’œuvres par des exportateurs de films et programmes audiovisuels. Le potentiel d’exploitation et la diversité des œuvres représentées constituent des éléments essentiels dans la perception du risque propre à ce type d’activité

Liens utiles

CNC – aides à la distribution