Financer la trésorerie/le BFR des entreprises culturelles et créatives

L’économie des entreprises et associations culturelles et créatives repose souvent sur une logique d’offre (proposer au marché et/ou au public des œuvres nouvelles). Le financement de la création, production et distribution de ces œuvres crée des besoins récurrents de trésorerie, avec des cycles (productions et commercialisation) spécifiques à chaque secteur.

Plus généralement, le cycle d’exploitation des entreprises peut, en fonction du modèle économique, générer des besoins récurrents de trésorerie.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises culturelles grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle de production/commercialisation d’autres besoins (ex. structuration, seuil d’accès à la rentabilité) afin de mettre en place des financements adaptés
  • Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à partir d’un certain niveau d’activité (auparavant le besoin relève plus de la création d’activité)
  • Ces financements peuvent prendre la forme de crédits court terme (intervention de l’Ifcic uniquement en garantie) : ils ont alors vocation à être reconduits et adaptés au niveau d’activité de l’entreprise. Le cas échéant, ils relayent la perception de crédits d’impôts ou de recettes billetteries
  • Les prêts à moyen terme (ex. 2 à 4 ans), bancaire et Ifcic, sont envisagés généralement dans des situations de croissance d’activité
  • L’intervention en prêt de l’Ifcic est particulièrement pertinente si l’accroissement du BFR est important (ex. franchissement d’un seuil d’activité ou évolution dans le business model)