Spectacle vivant

Financer la trésorerie/le BFR des festivals et lieux de diffusion de spectacles

Le cycle d’exploitation des lieux génère habituellement un besoin de trésorerie limité (besoin en fonds de roulement, ou BFR, usuellement faible). Des événements imprévus et crises externes peuvent cependant interrompre ce cycle et créer des besoins de trésorerie, notamment dans le cadre de la reprise / relance de l’activité.

Les lieux peuvent également assumer toute ou partie de la production des spectacles (ex. théâtres privés), ce qui génère des besoins de trésorerie qui peuvent être conséquents.

Les organisateurs de festivals connaissent un besoin de trésorerie récurrent lors de la préparation et du démarrage de la commercialisation de chaque édition.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des lieux de diffusion de spectacles et des organisateurs de festivals grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle d’exploitation d’autres besoins (ex. structuration) afin de mettre en place des financements adaptés
  • Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à partir d’un certain niveau d’activité (auparavant le besoin relève plus de la création d’activité)
  • Ces financements peuvent prendre la forme de crédits court terme (intervention de l’Ifcic uniquement en garantie) : ils ont alors vocation à être reconduits et adaptés au niveau d’activité de l’entreprise
  • Les prêts à moyen terme (ex. 2 à 4 ans), bancaire et Ifcic, sont envisagés généralement en cas d’événements conjoncturels particuliers (ex. lissage de l’impact d’une fermeture) ou si la rentabilité dégagée permet la mise en place de ce type d’endettement

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