Livre

Financer la trésorerie/le BFR des maisons d’édition

Le besoin de trésorerie des éditeurs de livres provient essentiellement du développement du catalogue, du financement des programmes éditoriaux (droits d’auteur, frais de fabrication et d’impression de livres) par nature récurrent, ou encore des cautions bancaires à émettre en faveur d’un distributeur au titre des retours.

Ce besoin en fonds de roulement, ou BFR (besoin lié à la durée du cycle entre les premières dépenses liées à la création et les recettes), peut être conséquent par rapport au niveau d’activité de l’entreprise. L’intervention de l’Ifcic, établissement spécialisé, est souvent déterminante.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises et associations de l’édition grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle de production/commercialisation d’autres besoins (ex. structuration, seuil d’accès à la rentabilité, croissance externe) afin de mettre en place des financements adaptés
  • La caution bancaire émise en faveur d’un distributeur au titre des retours d’invendus est généralement à court terme, ayant vocation à être reconduite. Sur ce type de crédit, l’Ifcic peut intervenir en garantie bancaire (mais pas en prêt)
  • Ces crédits peuvent parfois prendre la forme de crédits de campagne finançant des programmes éditoriaux
  • D’autres ressources doivent être mobilisées en parallèle du crédit : subventions et dispositifs de soutiens financiers….
  • Dans certains cas, un crédit à moyen terme peut être envisagé si la rentabilité dégagée permet la mise en place de ce type d’endettement. Une intervention en prêt de l’Ifcic, le cas échéant en co-financement avec une banque, est alors possible

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