Métiers d'art

Financer la trésorerie/le BFR des maîtres d’art

L’économie des maîtres d’art repose souvent sur des commandes, publiques ou privées, dont les délais de paiement peuvent être parfois longs. Certaines activités nécessitent par ailleurs l’acquisition et le stockage de matières premières qui peuvent être onéreuses. Ces éléments, parmi d’autres, peuvent générer des besoins de trésorerie liés au cycle d’exploitation des entreprises.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises et associations des métiers d’art grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle de production/commercialisation d’autres besoins (ex. structuration, seuil d’accès à la rentabilité) afin de mettre en place des financements adaptés
  • Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à partir d’un certain niveau d’activité (auparavant le besoin relève plus de la création d’activité)
  • Ces financements peuvent prendre la forme de crédits court terme (intervention de l’Ifcic uniquement en garantie) : ils ont alors vocation à être reconduits et adaptés au niveau d’activité de l’entreprise
  • Les prêts à moyen terme (ex. 2 à 4 ans), bancaire et Ifcic, sont envisagés généralement dans des situations de croissance d’activité
  • L’intervention en prêt de l’Ifcic est particulièrement pertinente si l’accroissement du BFR est important (ex. franchissement d’un seuil d’activité ou évolution dans le business model)