Spectacle vivant

Financer la trésorerie/le BFR des producteurs et diffuseurs de spectacles vivants

Le besoin de trésorerie des producteurs et diffuseurs de spectacles est lié au cycle de création et de vente des spectacles. Si ces besoins diffèrent grandement selon les acteurs et les projets, ils sont par nature récurrents.

Ce besoin en fonds de roulement, ou BFR (besoin lié pour les producteurs à la durée du cycle entre les premières dépenses de création et les recettes), peut être conséquent par rapport au niveau d’activité de l’entreprise. L’intervention de l’Ifcic, établissement spécialisé, est souvent déterminante.

L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises et associations de production et diffusion de spectacles vivants grâce à ses deux outils de financement : la garantie bancaire, privilégiée pour les crédits à court terme, et le prêt.

Bonnes pratiques

  • Distinguer les besoins de trésorerie liés au cycle de production/commercialisation d’autres besoins (ex. structuration, seuil d’accès à la rentabilité) afin de mettre en place des financements adaptés
  • L’expérience de la structure est essentielle pour crédibiliser à la fois la capacité à produire le spectacle et à l’exploiter commercialement
  • D’autres ressources doivent être mobilisées en parallèle du crédit : autofinancement, fonds propres, subventions et aides, participation de partenaires (ex. coproducteurs)…
  • Les crédits finançant la production de spectacles peuvent être à court terme, destiné à être intégralement remboursé lors de l’encaissement des recettes liées à l’événement. Sur ce type de crédit, l’Ifcic peut intervenir en garantie bancaire (mais pas en prêt)
  • Dans certains cas (ex. compagnies exploitant ses créations sur de longues durées), un crédit à moyen terme peut être envisagé. Une intervention en prêt de l’Ifcic, le cas échéant en co-financement avec une banque, est alors possible

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