Financer les investissements matériels, travaux et acquisitions de fonds de commerce des entreprises culturelles et créatives

Réalisés par des lieux ou des entreprises et associations culturelles, les investissements matériels, de travaux et d’acquisition de fonds de commerce offrent aux banques des sûretés réelles et concrètes : gage sur matériel, nantissement du fonds de commerce…

En complément, l’Ifcic facilite l’accès aux crédits finançant ces investissements grâce à ses deux outils de financement :

  • la garantie bancaire, solution privilégiée dans ce cadre
  • le prêt, envisageable par exemple en co-financement dans le cas d’investissements conséquents par rapport au niveau d’activité de l’entreprise

Bonnes pratiques

  • Le recours à l’emprunt bancaire est à privilégier. Cela permet de préserver d’autres ressources (ex. apports, autofinancement, prêt Ifcic) pour des besoins de financement plus complexes
  • Ne pas sous-estimer les besoins au départ et/ou prévoir de la marge pour éviter des demandes successives (ex. travaux)
  • Face à la relative facilité d’accès au financement pour ces investissements, veiller également à ne pas mettre en place une dette trop lourde qui grèverait l’exploitation future
  • Les crédits finançant les investissements matériels sont généralement remboursables à moyen terme (ex. 5 ans). Ils peuvent prendre la forme de crédits-bails (à privilégier lorsque cela est possible : le crédit-bail génère une charge de loyer et préserve des capacités d’endettement additionnelles)
  • Les crédits destinés à financer des travaux sont généralement remboursables à moyen ou long terme (ex. 7 à 15 ans), ceux destinés à l’acquisition de fonds de commerce à moyen terme (ex. 7 ans)